
⭐⭐⭐⭐
Louise, ancienne étudiante en Maths Sup reconvertie dans le stand-up, puise dans sa vie personnelle pour alimenter ses sketches. Son humour acerbe a toutefois creusé un fossé entre elle et sa mère, au point qu'elles ne se parlent plus depuis trois ans. En panne d'inspiration, Louise retourne pourtant dans la maison familiale à l'occasion d'un événement symbolique : la Fête des mères. L'occasion de revoir ses frères Gabriel et Ziggy ainsi que leurs conjoint.e.s. Mais alors que tout le monde se retrouve, un élément inattendu vient perturber la réunion : l'absence inexpliquée de la mère.
Difficile à classer, "Fête des mères" surprend autant qu’elle désarçonne. Si les règlements de comptes familiaux sont un thème récurrent au théâtre, c’est ici le ton, résolument absurde et grinçant, qui fait toute la singularité du spectacle. L’humour, souvent acide, joue sur le malaise, autant dans les dialogues que dans les situations, poussant parfois jusqu’au burlesque. Dans ce chaos savamment orchestré, le personnage de Florence se distingue : à la fois hilarant, insupportable, et terriblement humain.
Derrière cette comédie aux accents trash et à l’irrévérence assumée, se cache un message plus profond, voire touchant. Si certains pourront rester hermétiques à ce type d’humour, les amateurs de comédies noires et décalées, eux, y trouveront leur compte… et bien plus encore.
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